A ne pas manquer
Sur les traces de l'Abbaye - Journées du patrimoine 2025
Date de publication de la page et auteur de publication
Créé le :
Les 20 et 21 septembre, Dammarie-lès-Lys vous invite à plonger au cœur de son histoire lors des Journées Européennes du Patrimoine, placées cette année sous le thème « Patrimoine architectural ». L’occasion est idéale pour (re)découvrir l’Abbaye royale du Lys, fondée en 1244 par Blanche de Castille, financée par son fils Saint Louis, et classée Monument historique. Démantelée en 1793 pendant la Révolution française, elle conserve aujourd’hui de remarquables vestiges, dont le chœur, deux chapelles et le transept. Alors que d’importants travaux de restauration ont débuté, la ville mettra en lumière l'Abbaye du Lys à travers une reconstitution historique immersive : marché d’époque, scénettes, ateliers, visites guidées et chantées… Une expérience vivante et conviviale pour marcher, le temps d’un week-end, sur les traces de l’Abbaye et de son passé révolutionnaire.
Vivez un voyage dans le temps au cœur de la Révolution française et de l’histoire de l’Abbaye du Lys. La journée débutera par un défilé des reconstituants du Parc de l’Abbaye jusqu’au Parc Soubiran, accompagné des récits passionnants de Laura Mazard, médiatrice culturelle, et de ses compagnons en costumes d’époque.
Tout au long de la journée, petits et grands pourront participer à des ateliers créatifs (dès 6 ans) et animations interactives :
- Atelier Vitraux : imaginez et créez les vitraux de l’abbaye.
- Atelier musique : découvrez les musiques à l'époque de la Renaissance
- Bâtisseurs : initiation à la taille de pierre, assemblage de voûtes.
- Tir à l’arc : testez votre adresse dans l’art des archers.
Une expérience immersive pour découvrir l’histoire en s’amusant, au plus près des gestes et savoir-faire d’autrefois.
Programme
Atelier vitrail par Laura Mazard
Redonner ses vitraux à l’abbaye en imaginant se trouver au XIIIe siècle, au moment où est passée la commande. Les vitraux cisterciens étaient recommandés blanc et sans représentations figurées. Pour éviter de trop contraindre l’atelier, on pourra imaginer un conflit entre Blanche qui veut rester dans cette tradition et Louis IX qui veut des vitraux pareilles à ceux de la sainte Chapelle de Paris qu’il a fait commander. Ainsi, chacun pourra choisir son camp (A4) ou s’exercer aux deux style (on divisera alors un rhodoïd A4 en deux A5). D’un côté, il faudra imaginer un vitrail « cistercien » avec des motifs géométriques et très peu de couleurs (une seule par exemple avec le reste blanc). De l’autre, il faudra imaginer un vitrail avec des motifs figurés et beaucoup de couleurs en illustrant un moment de l’histoire de Blanche de Castille. Cela permet aux enfants de repartir des petits « vitraux » à accrocher à leurs fenêtres.